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LA VIE DE MONSIEUR BOULE
5 décembre 2004

LETTRE A K-LAMAR

Ce soir Monsieur Boule a vu K-Lamar. Elle était toujours aussi belle. Des formes à faire palir un curé de campagne. Elle était rayonnante, lumineuse et douce. C'était comme un lendemain de séparation. Il la revoyait au milieu de tous ce monde comme agressée. Il voulait courir à son secours. Elle qui a toujours gardé cette place spéciale dans son coeur. Il la voyait là, à l'autre bout du bar, isolée; presque triste d'être là. Monsieur Boule sentit monter en lui un élan de joie immense de la sentir si près de lui. Il voulait courir à son secours pour l'emmener ailleurs. Sans avoir à cacher leur retrouvaille...

Mais il n'en était rien. L'illusion d'imaginer ce moment propice à instant fort de deux regards qui se croisaient hier et faisaient comme si rien ne s'était passé...

STOP!!! Voilà, je reprend la parole. Je t'ai vu ce soir, avec ces habits que tu portais quand nous étions ensemble. Tu es toujours aussi belle, même plus qu'hier. Je pensais sincèrement que tout se passerait bien. Je t'imaginais déjà débarquer avec ton copain de Valentino. Ce beau et grand homme à la peau d'ébène que je jalouse toujours quand tu m'en parles. Je sais que tu parlais de moi avant comme tu parles de lui aujourd'hui. Je m'y étais préparé, mais je me souvenais des mots simples qui disaient que tu ne viendrais jamais accompagnée si tu savais que j'étais là. Je m'en suis souvenu et ça m'a rassuré. J'ai voulu faire comme tout les jours avec toi ce soir, mais je n'ai pas pu. Tu n'as pas voulu te jeter dans mes bras comme tu le fais si bien...Pas ce soir m'as tu dis. J'ai eu mal...très mal. J'ai cru que je ne valais rien à tes yeux, comme si j'étais un jouet passé de mode, bon pour la poubelle. Comme si parce qu'ils étaient là les choses ne devaient plus être les mêmes...

J'ai eu tort. J'ai été bête de croire ça. J'ai compris que nous ne pouvions pas être nous même ce soir face à tout ces gens; tes gens. Je suis resté dans mon coin à siroter mon verre et j'ai attendu. Attendu un signe de ta part. Puis j'ai croisé ta voix. Tu t'excusais d'avoir agis comme tu l'avais fais, à m'isoler et à me reconnaître à peine. Tu t'es si rarement excusé aussi vite et avec autant de franchise que j'ai su que tu avais réfléchis et que tu savais que tu m'avais touché en me laissant pour compte. Tu m'as compris comme tu m'as toujours compris d'ailleurs.

Les mots étaient justes...mes justifications...stupides. J'aurais dû me taire et t'écouter.

Ma vie prend un nouvel essort comme tu le sais...et j'espère partager ce repas avec toi. Toi à qui je tiens tant, à qui j'apporte le plus de respect et d'admiration.

Je suis désolé, j'en ai les yeux trempés. Je ne sais pas pourquoi je t'écris tout ça. Ce blog redevient un exutoire. Un lieu où je peux exprimer ma douleur sans qu'on me juge. Un lieu que tu es la seule à vraiment connaître ( du moins dans mon entourage proche )...

Merci de m'avoir lu Sarina, merci d'avoir été tout ce que tu as été. D'avoir fait de l'enfant que j'étais, un homme prêt à tout pour vivre pleinement sa vie.

Merci pour tout ( et tu sais ce que "tout" signifie ).

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Commentaires
L
Salut monsieur boule, je sens que je repasserais ;)
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